Group AP Project Development
15 janvier 2018
Un environnement complexe
Dans l'Albert I laan à Nieuwpoort, un immeuble avec deux niveaux souterrains devait être construit. Pour effectuer une excavation à sec, un rabattement est nécessaire. AGT a été chargé d'élaborer une étude de rabattement, en tenant compte de la répartition des eaux souterraines douces et salées, des débits et de l'influence sur les environs.
Essais sur le terrain
Dans le cadre de cette étude, deux forages ont été réalisés jusqu'au toit de la nappe d'Ypres à une profondeur d'environ 28 m-ns. Ces forages ont montré une alternance de couches sableuses et argileuses, avec une couche très perméable entre environ 12 et 18 m-ns. Un forage a été complété par trois piézomètres, séparés verticalement par des couches d'argile. Pour déterminer la résistance hydraulique de cette couche très perméable, un double test de pompage a été effectué, ce qui a confirmé la faible perméabilité de cette couche intermédiaire. Dans les piézomètres les plus profonds, des mesures EM ont été effectuées pour déterminer la distribution des eaux souterraines douces et salées. Celles-ci ont montré que les eaux souterraines sont localement douces.
Conception et modélisation
Le concept de rabattement choisi fait appel à des murs de rétention d'eau qui sont placés à la base de la nappe entre 12 et 18 m-ns. Les simulations dans un modèle numérique d'eaux souterraines ont montré que le rabattement des eaux souterraines à l'extérieur de la fosse de construction était limité à 5 cm, signifiant qu'il n'y avait pas de risque d'affaissement, de salinisation ou de déplacement de polluants à proximité. Avec ce concept, le rabattement répond aux conditions préalables d'un permis environnemental de classe 3.
Besoin de conseils en rabattement dans un contexte complexe ?
Le rabattement peut rapidement devenir complexe en raison de la structure locale du sous-sol ou de la présence de nature protégée, de zones de captage d'eau, de pollution voisine, de bâtiments adjacents, etc.